L'harmonisme rationnel

facebook

contact
Contact

accueil

Éléments de communication harmoniste

Les règles qui suivent sont valables entre personnes pratiquant l'harmonisme rationnel, mais la plupart d'entre elles peuvent s'appliquer d'une façon plus générale.

A Principe du plus grand bonheur et premières conséquences

Le principe du bonheur maximum appliqué à la communication donne tout naturellement :
Communiquer (ou pas) de façon à accroître le plus possible le bonheur total.
Toutes les règles que nous allons voir plus bas, ne sont que des aides au service de cette vaste entreprise.

Le bénéfice dépend du message, de la façon dont il a été transmis, ainsi que du choix de l'interlocuteur.
Le bénéfice est le gain moins le coût. Ici, le gain peut être de deux types : lié à la forme du message, il s'agit alors d'un plaisir immédiat ; ou lié à son contenu : il s'agit alors d'un gain à plus long terme (qui sera donc généralement privilégié sur le premier du fait de sa plus longue portée).
En somme, l'harmoniste rationnel, veillera à exprimer sous une forme aussi agréable que possible des choses aussi utiles que possible.
Le coût peut être lié à la forme du message, mais aussi à son contenu (cas d'une calomnie ou d'une information erronée, par exemple). Il comprend toujours le temps et l'effort lié à la communication : de la part de l'émetteur et des récepteurs. L'harmoniste rationnel a donc conscience qu'il mobilise du temps d'autrui, et prend donc un soin particulier à ne pas le faire en vain. Afin d'éviter de participer à un divertissement nuisible à la quête du bonheur, l'harmoniste rationnel tend à limiter ses communications à l'essentiel.
Inversement, la communication étant un moyen puissant d'évolution, il privilégiera la communication à un silence trop « confortable ». Un harmoniste rationnel étant généralement capable d'entendre plus de choses (moindres attachements), il n'y a pas de raison de ne pas l'informer de tout ce qui peut lui être utile.
D'où les règles suivante :
A1- Prendre le temps, avant de s'exprimer, de réfléchir aux conséquences du propos.
A2- Parler de tout ce qui peut être utile à qui ça peut l'être.
A3- Ne parler que de ce qui peut être utile à qui ça peut l'être.
A4- Soigner la forme du discours de façon à le rendre aussi compréhensible que possible.
A5- Soigner la forme du discours de façon à le rendre aussi agréable que possible.
En particulier, on s'abstiendra, bien sûr, de toute forme d'agression verbale (délibérée).

Pour une communication efficace, le récepteur doit faire un effort d'écoute, et plus exactement, de compréhension.
Il devra bien sûr veiller à ne pas interrompre le locuteur sans bonne raison, mais aussi à lui signaler tout ce qui est susceptible d'améliorer la communication. Par exemple : une incompréhension (qui ne lui semble pas susceptible d'être dissipée par la suite du discours), ou au contraire : une compréhension rendant inutile un long développement prévisible.
Pour éviter de perturber le locuteur par des interventions orales inopportunes, on pourra lui faire un signe pour demander une prise de parole. Le locuteur devra alors accéder à la demande si celle-ci est maintenue au bout d'un certain délai (une minute?) Ce genre d'intervention devra être bref, et ne pas se transformer en un long discours qui gênerait l'expression d'autrui.
A6- Intervenir pour signaler tout problème de communication.
A7- Ne pas couper la parole: signaler au préalable son envie d'intervenir.
A8- Ne pas monopoliser la parole: accéder aux demandes d'intervention et Faire preuve de concision.

Le but commun ne doit pas être éclipsé par un besoin de s'exprimer, une crainte de ne pouvoir le faire, un attachement quelconque, y compris celui à la transmission d'un message. Au besoin, on signalera l'importance de son message, afin que la répartition des temps de parole se fasse en fonction de l'importance des différents messages (pour le plus grand bonheur). On veillera ensuite au respect de ce qui a été convenu.
Entre harmonistes, on supposera que l'autre est dans la même démarche, et on respectera donc ses idées autant que les nôtres.
De ce fait, il ne saurait y avoir de compétition pour le temps de parole. Au besoin, l'ensemble des interlocuteurs décideront ensemble de l'ordre et de la durée des interventions, en fonction de leur importance pour le plus grand bonheur possible.
A8- Accorder a priori autant de valeur aux propos de chaque interlocuteur.
A9-Avant d'intervenir, veiller à l'accord des auditeurs concernant le thème et le moment de la discussion.

Cela vaut également pour un changement de sujet. Pour une pensée fructueuse, il est souhaitable de bien délimiter et de traiter successivement les thèmes de discussion, quitte à revenir sur l'un à la lumière de données issues d'un autre. Donc :
A10- Ne procéder à un changement de sujet que si cela se justifie et bien le signaler.

Pour un traitement efficace et rapide de chaque sujet, il est important de bien signifier son accord ou son désaccord.
Il est évidemment fondamental de répondre aux questions qui nous sont posées. Il est bien sûr possible de ne pas pouvoir ou souhaiter répondre tout de suite à une question, mais alors, on prendra soin de le signifier clairement et d'expliquer pourquoi.
A11- Accuser réception des propos qui nous sont adressés

Dans le cas d'une communication difficile, s'il pourra être souhaitable de faire une pause (afin d'éviter une emprise excessive de certaines émotions), d'attendre un moment plus favorable, il importe de ne pas renoncer (sur le long terme) à la discussion. Un travers fréquent consiste à rejeter la discussion en l'amalgamant avec le conflit. Pour qu'une telle persévérance soit profitable, il importe cependant de disposer de suffisamment de capacités communicationnelles et en particulier, de stabilité émotionnelle (dont nous allons évoquer des clés dans la partie suivante).
A12- Faire preuve de persévérance en matière de communi­cation.

B Surveillance des émotions parasites

Rappel à soi

La communication étant une situation mobilisatrice sur le plan émotionnel et intellectuel, on veillera particulièrement à l'application de la règle d'introspection suivante :
B1- Prendre le temps de se recentrer sur soi, en observant son état émotionnel Puis, tout naturellement :
B2- Se centrer sur le bien commun.

On pourra prendre l'habitude d'un tel recentrage à certaines occasions critiques: avant de parler, lorsque l'on ressent une envie de réagir, un malaise etc.

Une prise de conscience nécessaire

De plus, il importe de connaître à l'avance les principales dispositions sources de problèmes, ainsi que leurs conséquences typiques, pour mieux les débusquer.
Ainsi, nous avons souvent tendance, lorsque l'on ne réfléchit pas, à exprimer tout et n'importe quoi. Si cela peut-être utile, ce n'est pas toujours le cas. Il y a un plaisir à parler ; c'est l'instinct de bavardage. À l'inverse, on peut avoir la paresse de s'exprimer. Un bavard devra donc plutôt se freiner, et un taciturne, se forcer.
Plus spécifiquement, on prendra garde à la tentation de se plaindre, de protester, de récriminer, qui induisent souvent de la souffrance inutile autour de soi (voir la règle A5).

D'autres tendances nuisent typiquement à l'harmonie dans la communication. Elles résultent souvent d'attachements particuliers. Un attachement se caractérise, en effet, par l'apparition d'une souffrance en soi lorsque ce à quoi on est attaché n'est pas présent, à la suite de quoi, on va réagir pour éviter cette souffrance, avant même toute réflexion... Il s'agit principalement des attachements à une vérité, à une intention, et à une bonne image de soi.
Ces attachements ne sont pas forcément présents en permanence, ils peuvent avoir simplement initié une habitude. C'est donc, dans ce cas, l'habitude induite qu'il conviendra de réduire. Ensuite, le centrage sur le bien commun induira naturellement un nouveau comportement plus harmonieux.

Attachement à une idée

L'attachement à une idée se manifeste par une contestation hâtive (manquant d'arguments sérieux) ou un refus de discuter. Ce dernier peut être explicite « je ne souhaite pas parler de ça », ou plus subtile. Par exemple, par le truchement d'une affirmation du genre « tu as ton idée, j'ai la mienne » ou encore « ceci est ton opinion ». Cette dernière réaction est typiquement défensive. En effet, chacun ne saurait raisonnablement prétendre exprimer autre chose que son opinion (au sens large : elle peut concerner des faits précis). L'objectif doit être simplement de trouver la meilleure, ce qui peut nécessiter d'exprimer son opinion actuelle... Il importe juste d'être ouvert à l'éventualité d'en changer.

Pour limiter les conflits d'opinions, la règle suivante semble judicieuse :
B3- Privilégier l'argumentation à l'affirmation proprement dite (d'une éventuelle opinion ou d'un désaccord).
Ainsi, on ne dira pas « je ne suis pas d'accord » ( et encore moins « tu as tort »!), mais, par exemple, « as-tu pris en compte le fait que... » Idéalement, on commencera par argumenter avant de conclure.

L'harmoniste rationnel doit toujours envisager l'éventualité de faire évoluer ses opinions. Il perçoit les divergences de vue comme une opportunité d'enrichissement mutuel, d'évolution vers une vérité plus assurée, et non pas comme une gêne ou une source de conflit. Son objectif, en effet, doit être le bien commun, et non pas le triomphe de sa vérité.
B4- Ne pas s'attacher à une idée, et percevoir toute divergence d'opinion comme une opportunité d'évolution positive.
Idéalement, des harmoniste rationnels tendent à s'approcher de la « vérité » ensemble.

Attachement à une intention

L’attachement à une intention est un phénomène humainement compréhensible. Il se manifeste par le rejet de ce qui pourrait remettre en cause notre projet (par exemple : des idées), mais aussi, par la tentation d'obtenir rapidement un comportement d'autrui. Pour une relation profondément harmonieuse, il est souhaitable que chacun se sente libre. Pour ce faire, il est souhaitable qu'il comprenne les raisons de ce qu'on lui demande de faire. Cela nécessite généralement de lui fournir des explications, qui peuvent prendre un certain temps. Or, la manipulation est souvent plus rapide : que l'on use de la menace, de la sanction, de la culpabilisation, de l'argument d'autorité, de la séduction, du conformisme etc. Bien sûr, en cas d'urgence particulière, on peut demander à l'autre de nous faire confiance. D'où la règle :
B5- Sauf urgence particulière, ne chercher à influencer le comportement d'autrui que par la transmission d'informations aussi justes et objectives que possible. Et donc, en particulier : pas d'ordre, de menace, de moralisation, de présentation délibérément biaisée des faits etc.

Pour éviter un tel attachement, l'harmoniste rationnel veillera, le cas échéant, à se recentrer sur son objectif ultime (le bien commun), tout autre objectif doit s'y rattacher, et peut y avoir été « mal raccordé »...
B6- Ne pas s'attacher à un objectif spécifique, et percevoir toute divergence d'objectif comme une opportunité d'accéder à une voie plus efficace vers le bien commun.
Idéalement, des harmonistes rationnels tendent à établir leurs objectifs ensemble, ce qui règle radicalement le problème.

Attachement à une bonne image de soi ou à un positionnement hiérarchique

L'attachement à une bonne image de soi peut naturellement induire une difficulté à accepter certains conseils ou remarques (perçus comme « dégradants » ou « infantilisants »). Il en est de même de l'instinct hiérarchique, qui peut nous faire percevoir de tels propos comme un acte de domination.
Cette réaction peut se traduire par une attitude défensive, voire agressive. Nous parlons ici de réflexes immédiats, par opposition à une contestation sereinement fondée. La contestation sereinement fondée est typiquement moins rapide, moins systématique, et mieux argumentée que l'autre...
Cet attachement est particulièrement préjudiciable dans la mesure où il empêche la personne d'évoluer et en particulier de reconnaître cet attachement même (jugé comme dégradant)... Il rend l'entraide pratiquement impossible (l'individu va fuir ou se rebeller). D'où le principe suivant :
B7- Ne pas s'attacher à une bonne image de soi ni à un quelconque positionnement hiérarchique (subjectif).

L'agressivité se manifeste typiquement par une contre-remarque du type : « et toi, ça ne t'arrive jamais ? »). Il y a bien là réflexe d'attaque, car dans le cas contraire, la personne aurait commencé par accuser réception de la remarque (éventuellement en la contestant) avant de changer de sujet aussi brutalement... Le fait de confondre les deux sujets : la remarque sur soi et celle sur son interlocuteur est révélateur de la perception conflictuelle de la remarque. La personne conteste ainsi le positionnement hiérarchique supérieur qu'elle croit percevoir : pour elle, le sujet est : « l'autre m'est-il supérieur ? » et non pas « comment améliorer le comportement de telle personne ? » (auquel cas, ça fait un sujet par personne)...
Une contre-remarque particulièrement révélatrice consiste à critiquer la remarque elle-même, typiquement en la jugeant « violente ». Bien sûr, un message peut-être inutilement violent et mérite alors d'être critiqué à ce titre, mais il ne faut pas perdre de vue que fondamentalement, la violence d'un message est une perception subjective : le récepteur se sent mal... Certains finissent même par considérer toute remarque ou conseil sur le comportement d'autrui comme négatif. C'est bien sûr oublier que la cause du désagrément n'est pas uniquement, ici, le message, mais aussi et surtout, l'attachement à une bonne image de soi (ou un positionnement hiérarchique)... Or, l'humanisme rationnel vise le bien-être à long terme, et non pas seulement un confort immédiat. Il ne saurait donc interdire les remarques ou conseils, qui peuvent être fort utiles, précisément pour cette raison que l'on voit mieux la paille dans l’œil du voisin que la poutre dans le sien propre.
En présence d'une remarque sur son comportement, l'harmoniste rationnel va donc commencer par essayer d'en tirer un maximum de bénéfice, en l'utilisant pour s'améliorer.
B8- Autant que possible, tirer profit positivement des remarques qui nous sont adressées
Un bon moyen de s'assurer que l'on réagit positivement consiste à remercier l'auteur de la remarque. D'où la règle pratique suivante :
B9- Commencer par remercier pour toute remarque ou conseil reçu, avec autant de sincérité que possible.
Suite à quoi, il s'agit bien sûr de le prendre effectivement en compte. Tout d'abord en en vérifiant sa validité, en demandant d'éventuelles précisions, puis, le cas échéant, en tâchant de s'améliorer dans le sens qu'elle suggère.

Également, afin de conserver une communication aussi harmonieuse que possible, il est utile de :
B10- Ne pas ressentir un propos comme une attaque et ne pas y réagir d'une façon « symétrique ».
Un tel « ressenti », en effet, est de notre ressort, et ne doit pas être confondu avec le caractère effectif d'attaque. Si la remarque est réellement une attaque, ce n'est pas un problème. Au pire : une perte de temps. Cela apparaîtra par la réaction peu aidante de son auteur (lors de la demande d'éclaircissements). Il suffira de tirer cette conclusion (que c'était probablement une attaque), bien sûr, pour ne pas se désespérer à chercher une amélioration possible là où il n'y en a pas.
Une réaction positive est toujours préférable, elle pourra désarçonner l'attaquant éventuel.

Là encore, l'harmoniste rationnel se rappellera à son objectif ultime, qui l'extirpera bien loin des basses considérations égotiques, vers des sphères plus « harmonisantes »...
L'harmonie au niveau des intentions n'est cependant pas suffisante pour se comprendre ou se mettre d'accord. Ce sont aussi des réflexes plus « intellectuels » qu'il importe de débusquer, afin de progresser dans la quête de la vérité.

C Recherche de la vérité

Principe de sincérité

Une restitution aussi précise et exacte que possible des faits est généralement souhaitable, en particulier entre harmonistes rationnels, où, il n'y a, en toute rigueur, aucune raison de mentir ou de dissimuler.
C1- évoquer les faits avec autant de fidélité et de précision que possible.
Mais qu'est-ce au juste, que les faits ?

L'omniprésence des interprétations

Nous utilisons ici le concept d'interprétation dans son sens large : une déduction rationnelle est une interprétation (pleinement justifiée).
Il importe de bien avoir conscience que l'on ne perçoit pas directement les éléments du réel, mais que nous les construisons à partir de nos sensations immédiates et d'un certain nombre de principes et connaissances de base. D'où la règle suivante :
C2- Avoir conscience que tout est interprétation (au sens large), que la réalité ne peut être perçue directement, mais uniquement construite à partir des sensations immédiates et de réflexion.
Le langage est assez trompeur à ce niveau, car nous utilisons souvent des termes évoquant la sensation immédiate pour désigner ce qui relève en réalité de l'interprétation. C'est le cas typiquement des termes : « vision », « ressenti », « observation », « impression », « sensation » etc. Par exemple. : « je sens que tu vas mal ». « Mon ressenti est que la situation est complexe » etc.
Ces ressentis et autre visions résultent forcément d'une interprétation (éventuellement hâtive, d'où l'illusion d'immédiateté).

Un cas particulier d'interprétation hâtive est la lecture psychologique. Nous entendons par là l'attitude qui consiste à adopter hâtivement une interprétation concernant les intentions, les pensées ou l'état émotionnel d'autrui. Il convient de s'en méfier car l'erreur y est fréquente pour les raisons suivantes : -la psychologie humaine est complexe -on ne perçoit pas directement l'état intérieur d'autrui, on ne perçoit que des signes extérieurs -nous avons tendance à projeter sur l'autre des éléments de notre propre psychologie (qui ne lui appartiennent pas forcément). Par ailleurs, ce type d'interprétation peut altérer fortement la communication en induisant une interprétation particulière de tous les propos de l'interlocuteur. D'où les règles suivantes pour une communication plus harmonieuse :
C3- Ne supputer l'attitude psychologique d'autrui qu'avec circonspection.
C4- Toujours nuancer ses affirmations concernant l'état intérieur d'autrui.
On ne dira pas : « je vois bien que tu souhaites venir » mais « j'ai l'impression que tu souhaites venir » ou mieux : « tu souhaites venir ? ». En cas d'erreur, c'est évidemment moins « violent » pour l'interlocuteur.

L'approximation du langage

Nous avons tendance à sous-estimer l'imperfection de la communication verbale. L'expression que l'on utilise n'est souvent qu'une approximation de ce que l'on pense réellement. Ensuite, les mots ne recouvrent pas toujours le même sens selon les individus. Ainsi, il arrive fréquemment que l'on ne comprenne pas la même chose que ce que le locuteur a voulu exprimer, d'où des désaccords purement illusoires. Cela vaut surtout pour les concepts plutôt philosophiques que purement techniques. Il convient donc de ne pas s'en tenir à notre première interprétation « littérale » du message. C'est bien ce qu'a voulu exprimer le locuteur qu'il s'agit de comprendre. Pour ce faire, on n'hésitera pas à l'interroger, à lui demander de confirmer une reformulation de son propos.
Cela implique de rester suffisamment serein et patient, à l'opposé d'une attitude trop réactive..
D'où les règles suivantes concernant l'écoute :
C5- Prendre le temps de s'assurer de ce qu'a réellement voulu exprimer le locuteur (selon ses propres définitions).
C6- Dans le doute, demander des précisions au locuteur et/ou privilégier l'interprétation la plus positive de son discours.

En tant que locuteur, on prendra la peine, d'indiquer notre définition des termes « délicats » de notre discours.

Cela étant dit, il est évidemment souhaitable d'adopter des définitions aussi simples et devinables que possible. On pourra donc s'entendre sur cette base en vue d'établir des définitions communes.

Des expressions manipulatrices

Un autre problème lié au langage est que certaines expressions induisent une réaction immédiate, indépendamment de toute signification objective. Ils deviennent des déclencheurs de réaction, suscitant désapprobation ou adhésion hâtives. C'est ce que nous appellerons leur connotation émotionnelle. Par exemple, dans certains contextes, le mot « artificiel » peut induire une réaction de rejet ou de désapprobation, alors qu'il ne signifie rien d'autre que « fabriqué par l'homme »...
D'où la règle suivante :
C7- Chercher un sens objectif aux termes et prendre garde à leurs connotations émotionnelles éventuelles.

voir l'historique

Citations et reproductions (sans besoin d'autorisation) aux conditions suivantes seulement :

  1. Mentionner les sources (ici: l'adresse du présent site ou de la page).
  2. Pour une reproduction sur internet, ne citer que des extraits et mettre un lien hypertexte vers la page d'origine.
  3. Pas d'utilisation commerciale ou lucrative

Pour les autres cas, nous contacter au préalable. Merci de votre collaboration !